C’est avoir le coup d’outil juste, le souci de la précision… et la patience », résume-t-il.
Pour parvenir à cette subtile alchimie, l’ébéniste avoue beaucoup de travail, croisant souvent les savoir-faire, n’hésitant pas à « faire et refaire pour progresser », sans jamais se départir de ce qui l’anime : la quête du beau, de l’utile et de l’ergonomie. « Le beau est présent à tous les stades de notre métier. Il est dans le choix du bois, le dessin qui signe la création, les couleurs qui s’harmonisent, les formes qui s’assemblent… c’est assez mathématique au final », constate l’artisan.
Musicien par ailleurs, il aime relever les défis où « sous la simplicité apparente se cache la complexité
de la technique ».